École sacrifiée. Décision unilatérale. Simulacre de concertation ! La fermeture d'une école est une décision politique.
Tout a commencé en 2022, quand nous avons découvert que la fermeture de l’école du Bois de la Garenne était programmée. Une décision majeure, passée sous silence par Madame le Maire et son équipe, durant la dernière campagne pour les élections municipales.
Depuis le début, avec mon équipe nous avons dénoncé le manque de transparence et l’absence totale de concertation… Il y a une différence bien réelle entre entendre et écouter ! En avril 2022, lors d’un Facebook Live, Madame le Maire assumait : « il ne s’agissait pas de concerter, mais seulement d’informer ». Pire encore, elle reconnaissait que son projet de cuisine centrale, envisagé un temps, était « une mauvaise idée ».
Nous, élus de l’opposition, avions alors proposé :
• une large concertation sur le devenir de l’école et globalement, sur l’avenir des groupes scolaires de notre commune sous la forme d’un référendum local (principe valable pour tous ces sujets structurants) ;
• des alternatives concrètes pour préserver le site de l’école comme la protection de cet espace foncier pour d’éventuels besoins futurs ou la création d’un lieu de partage et de vie, entre autres.
Toutes ces propositions ont été refusées !
Comment est-il encore concevable de faire confiance à Madame le Maire ? En effet, est-ce le simple fruit du hasard si c’est finalement le projet de l’association « Sens civique », proche de Madame le Maire et aux subventions généreuses, qui est retenu, en dépit de près d’un million d’euros investis dans ce bâtiment, pour des travaux insuffisants, quelques temps avant cette décision ? Le résultat est sans appel : 115 logements et 170 places de stationnements sont programmés sur le site du Bois de la Garenne ! Et malheur aux riverains qui demandent simplement que le bornage de leur terrain soit réalisé dans les règles de l’art et non de manière douteuse. Le résultat : Madame le Maire saisit la justice et réclame 2.000 euros d’indemnités à chaque propriétaire non docile.
Pour mémoire, Madame le Maire avait déclaré lors du Conseil Municipal du 30 mai 2022, en réponse à mes objections sur ce projet : « (…) je réfute également l’idée de projet immobilier. Ce terrain appartient à la Commune et cette dernière pourra donc décider du devenir de l’école du Bois de la Garenne, en concertation avec les Vicinois ».
Contrairement à Madame le Maire, nous, les élus de l’opposition, avons toujours été cohérents quant à notre position et nous avons voté :
• Contre la fermeture de l’école (mai 2022)
• Contre le déclassement du site (septembre 2023)
• Contre le permis de démolir (juin 2024)
• Contre la vente du terrain à des promoteurs privés (février 2025)
Face à ce déni démocratique, élu maire, je vous remettrai au coeur des décisions. Dès le lendemain de mon élection, je bloquerai ce projet en instaurant un moratoire afin de réévaluer sereinement la situation. Mes objectifs sont de sauver ce bâtiment remarquable, d’envisager son avenir avec les riverains, et de protéger notre patrimoine contre une urbanisation dévastatrice, à marche forcée.
Au-delà de la fermeture de l’école et de la démolition du bâtiment, c’est l’art de vivre le quartier du Plan de l’Église qui serait totalement remis en cause avec une densification évidente de la circulation qui par ailleurs, n’a fait l’objet d’aucune étude d’impact en amont par Madame le Maire.
Je suis également surpris par le contenu des échanges entre Madame le Maire et les Présidents des ASL concernées, qui s’inquiètent, entre autres, des conséquences de ce projet. Madame le Maire saisit l’occasion et évoque différentes possibilités, passées sous silence jusqu’à présent (voir compte-rendu ci-dessous) :
• Parking Maison des Associations : passage en zone bleue pour contraindre les usages sur ce site malgré la création de 170 places de stationnement prévues dans son projet… insuffisantes ?
• Rue du Midi au coeur de l’ASL « Les Maisons du Manet » : création d’une « Zone de rencontre », avec la mise en oeuvre envisagée d’un macaron pour avoir l’autorisation de stationner devant sa maison… alors que la résidence est privée !
Tout cela dans le but de limiter les nuisances à venir qui semblent inévitables pour Madame le Maire et son équipe !

Vous l’aurez compris, nous devons nous rassembler et nous mobiliser pour préserver l'identité de Voisins… une école par quartier.
Nous devons tout mettre en oeuvre pour ne pas sacrifier l’école du Bois de la Garenne au profit d’intérêts privés et au détriment des Vicinoises et des Vicinois.
Comment ne pas s’interroger sur le lancement en plein été, période peu propice à la mobilisation et en toute discrétion, d’une concertation ayant pour objet la modification simplifiée n°3 du PLUi ?
Le plus inquiétant, c’est d’apprendre, par les habitants eux-mêmes, que cette modification porte sur une évolution du zonage sur le site du Bois de la Garenne, en vue d’y permettre l’installation de petits. commerces, alors que ceux encore présents et à proximité du site, luttent pour rester ouverts.
Une modification indispensable à la viabilité du projet immobilier que Madame le Maire entend imposer dans votre quartier, malgré plusieurs recours en cours d’instruction.
Le projet de Madame le Maire sur ce site, est empreint de non-dits et entaché par des méthodes discutables !
Comment expliquer que cette information figure bien dans la notice explicative de la modification n°3, publiée sur le site de SQY, mais absente de la délibération et de ses annexes, documents pourtant transmis aux élus communautaires lors du vote ?
Pourquoi cet élément capital n’est-il jamais mentionné dans la communication municipale, alors qu’il est déterminant pour l’avenir du quartier du Plan de l’Église ? Face à ces interrogations légitimes, j’ai considéré qu’il était nécessaire de saisir le Président de l’Agglomération de Saint-Quentin-en-Yvelines afin d’obtenir des éclaircissements sur des procédés qui interrogent et pour le moins très surprenants.